On ne peut pas s’imaginer la souplesse du cerveau lorsqu’il doit se mettre en fonction SOLUTION. Depuis quelques jours, on jongle avec la possibilité d’un retour ou pas au Québec.

Nous sommes bousculés comme bien d’autres voyageurs.

Les possibilités de destination rétrécissent à vue d’oeil. La majorité des sites touristiques sont fermés.

On résiste. On ne veut pas rentrer.


Jusqu’à ce matin, nous avions décidé de poursuivre notre voyage puisque nous avions un tout inclus et un voyage de groupe au Sri Lanka prévu du 18 mars au 13 avril. On s’est dit qu’on décidera un peu plus tard . On verra comment les choses évolueront.


Un peu plus tard en avant-midi, notre conseiller voyage nous informe que le voyage de groupe est annulé (1 au 13 avril). Tous les sites touristiques sont fermés. Les parcs nationaux sont fermés. Pas de safari. Nous aurons un remboursement total de l’agence pour le voyage organisé.


Par contre, le voyage balnéaire n’est pas remboursable si nous décidons de ne pas y aller. On nous propose un voucher (1 an) sans perdre un sou si nous n’y allons pas maintenant.


Le conseiller nous a dit que les Sri Lankais manifestaient leur mécontentement de voir des étrangers arrivés dans leur pays. Ce n’est pas très invitant ou tentant.

Sans laisser la panique s’emparer de nous, Il faut tout de même se rendre à l’évidence. Est-ce qu’on va se déplacer vers un autre continent en sachant qu’il y aura des mesures d’urgence semblables ou pires que celles du Québec? Est-ce que nous serons pris en quarantaine dans un autre pays? Est-ce que nous aurons des soins de santé adéquats si jamais on tombe malades? Certains pays que nous voulions visiter sont déjà fermés. Les frontières sont fermées. Qu’allons-nous pouvoir faire si les sites touristiques nous sont interdits?


Vaut mieux revenir chez nous et attendre que la pandémie se résorbe. Nous nous mettrons en quarantaine. Nous avons déjà pris les arrangements. Nous irons au chalet de ma soeur Hélène. Elle fera l’épicerie pour nous.


Lorsque le temps le permettra, nous repartirons à vélo. On espère que ce sera bientôt. D’ici ce temps, nous aimerions vous remercier tous et chacun de nous avoir lu, écrit, encourager et aimer à distance.


Ce n’est que partie remise