Après 700 km en voiture, nous voilà rendus en banlieue de Vigo.


On est content d’être arriver. Voyager en auto versus à vélo, il y a toute une différence. On trouve que c’est plus stressant en auto car les décisions doivent être prises rapidement pour prendre la bonne direction. Le vélo, on peut s’arrêter où on veut et quand on veut. Par contre, voyager en Mercedes, diésel, 9 passagers, disons que c’est assez confortable.


Bon, on va pas se plaindre. On a quand même gagner une quinzaine de jour. Comme ça, on pourra passer plus de temps au Portugal.


Lundi, le 9 septembre

Visite de Vigo. La ville la plus peuplée de la Galice. C’est une ville ouverte sur la mer. D’ailleurs, de gros paquebots s’y arrêtent régulièrement. On a marché dans le centre historique et on s’est promené au port. Il y plein de restos. Et devinez ce qu’on y mange? Poulpes et huîtres.


Une succession de belvédères en terrasse d’où l’on peut contempler la ville à perte de vue racontent l’histoire de la ville.


Mardi, le 10 septembre.


On doit remettre la voiture ce matin. Ensuite, on recommence à pédaler. objectif: Tui, ville frontière avec le Portugal.


Il a été compliqué de trouver une piste sécuritaire pouvant nous mener à Tui. C’est au café qu’un homme nous a suggéré des alternatives. Au bout du compte, il nous a fallu pédaler au delà de 80 km.


La route longeait la mer. C’était la première fois que nous pédalions si près de l’océan. Les paysages étaient magnifiques. Le seul bémol. Tui est un village au bout du monde. Il n’y a absolument rien à faire ici. Par contre, l’hôtel où nous avons logé était surprenant. Grande chambre, bon resto, bon bar et le prix était dérisoire.


Mercredi, le 12 septembre


Après une bonne nuit de sommeil, on reprend la route. Ici, ça se complique.


Imaginez-vous que l’hôtel que nous avions réservé pour ce soir portait le même nom dans une autre ville. Ce qui fait que nous nous sommes éloignés de 40 km de notre destination prévue. Arrivés à l’hôtel, on constate l’erreur. Donc, choix numéro un: faire 70 km pour Retourner à la destination initialement prévue, où deuxième choix: dormir ici et annuler notre réservation.


Le choix a été facile: D’abord l’hôtel a un cachet spécial. C’est comme un oasis. Et comme il est déjà 14h, on ne se voit pas pédaler pendant encore 4 heures. L’annulation de notre réservation dans l’autre ville a été acceptée sans frais.


On a profité de notre temps libre pour visiter le village de Monçao. C’est une station thermale. C’est aussi une ville fortifié. Nous avons marché sur les remparts de la ville. On a vite fait le tour du village.


Notre premier souper de morue portugaise. Si vous aimez le sel. Vous êtes servis.


jeudi, le 13 septembre


Daniel a trouvé une piste cyclable. On suivra la rivière Minho. C’est une ancienne voie ferrée qui longe la rivière à droite et des vignobles à gauche. Nous sommes souvent à l’ombre. Heureusement, parce qu’aujourd’hui il a fait 28 C.


Arrivés à Caminha, pas de chance, les hôtels sont complets. On trouve un hôtel spa 9 km plus loin. WOW et RE WOW.

La piscine est immense, le spa propose un sauna, un bain turc et des massages de jets d’eau. C’est notre première traite spa du voyage. On en profite au maximum. On se remplit d’énergie.