11h00 J’attend Daniel. Il est au bureau de poste. Je remarque qu’il y a des autos qui s’arrêtent régulièrement devant un immeuble. (Juste à côté du 7/eleven). Je ne vois pas l’enseigne du commerce, mais je vois une femme vêtue d’un déshabillé rouge, un J string et juchée sur des souliers digne d’un échassier qui se présente à la fenêtre de la voiture et remet quelque chose au conducteur. (Je ne vois pas ce que c’est). Plusieurs voitures s’arrêtent et le même scénario se présente. Quelquefois, c’est un conducteur seul, ou un conducteur avec passager, un couple.

On passe devant le commerce . Une fenêtre panoramique nous permet de voir la femme assise devant une table bistro fumant une cigarette. Le nom du commerce: DREAMS. On laisse place à l’imagination.



Les chiens

Les Taïwanais sont fous de leurs chiens. Ils sont traités comme des rois. Ils se font promener en landau, ils sont habillés, toilettés et les propriétaires portent un sac contenant tout un attirail pour le chien. ( jouets, nourriture, gamèle, couverture). Nous avons aussi vu les chiens transportés dans des sacs à dos spécialisés pour leur confort. Ils sont admis partout. (Resto, cinéma, hôtels).


Les ados adorent les toutous. Il les amène avec eux en transport en commun, au resto. IL y a différents modèles. En peluche, en plastique, en sacoche, en sac à dos. Ils ne manquent pas de créativité.


Les transports en commun

Dans les ( autobus, métros, trains), des pictogrammes sont affichés. Entre autre, un pictogramme demande de ne pas faire de bruit. Croyez-le ou non, mais à la quantité de population qui déambule dans les transports en commun, on pourrait entendre une mouche volé. Pas de cellulaires qui sonnent, pas d’échange verbal entre eux. Assez hallucinant, n’est-ce pas?


ANECDOTE: QUELQUE PART AU PORTUGAL:



Ce matin-là, nous nous arrêtons pour le café. Qui dit café dit pipi. Pas de chance. Pas de toilette dans le resto du coin. On cherche une toilette. Et voilà qu’on aperçoit une toilette publique. Le genre toilette au festival des tulipes. Elle est quand même de luxe puisqu’elle se nettoie après chaque usage. (C’est ce qui est écrit sur la devanture). Daniel est le premier. Une fois terminé, j’entre immédiatement en tenant la porte afin qu’elle ne se ferme pas sur elle-même.


ERREUR: Le système automatique de nettoyage se met en branle. La porte se verrouille, (impossible d’entrer ou sortir) plusieurs jets d’eau javelisé sont projetés sur le plancher ( jet wash), j’ai les pieds qui pataugent dans ce liquide désinfectant, la toilette (genre bidet) se met à lancer de l’eau en dehors du bol ( je viens de m’installer) et un vaporisateur sentant la parfum de l’ancien Woolworth ( révélation de mon âge) s’énerve en m’envoyant son désagréable arôme sur mes vêtements. Je suis dans un brouillard puant le parfum cheap.


Je tente de sortir de là à tout prix. J’ai peur de m’asphyxier. Daniel m’entend hurler mais ne peut ouvrir la porte de l’extérieur. Tout ce scénario de comédie dramatique prend fin après une minute et me voilà désinfectée à l’air libre. Une fois la panique passée, on a bien ri tous les deux et disons qu’il y avait certains curieux sur la place publique qui riaient dans leur barbe.


Depuis ce temps, vous comprendrez que je me méfie des toilettes publiques.

PS Nous avons passé notre dernière soirée dans le quartier Ximending. On l’appelle le Time Square de Taipei. Les 5 sens sont sollicités. Demain, le 18 février, nous serons à Pattaya, Thaïlande.