Nous continuons à visiter les alentours. Hier, nous sommes allée à Martigues et Miramas le vieux. Un coup de coeur pour Miramas. Cette cité médiévale est perché sur un mamelon rocheux. Elle est très coquette avec quelques jolis restos (Malheureusement, ils étaient tous fermés lors de notre passage..) Une vue imprenable sur l’étang de Berre. À mes yeux, il pourrait faire partie des plus beaux villages de France.

J’ai été moins emballée par Martigues. Par contre, le port est mignon. (Voir photos).


Malgré l’attente qui n’en finit plus, je dirais qu’il y a de bons côtés à la chose. D’abord, nous sommes hébergés dans la maison d’Élisa et je peux cuisiner comme bon me semble. Nous devons donc nous rendre chez le marchand de fruits et légumes, le boucher, le boulanger, le marchand de vins. Et comme nous y allons presqu’à tous les jours, voilà que le boulanger se sort la tête des fourneaux à chaque fois que nous entrons, question de nous saluer et de jaser un peu avec nous. (Il adore notre accent).


La caissière de la boulangerie connaît nos goûts et prépare sans qu’on lui demande notre pain préféré. C’est assez amusant, non?


Ensuite, le commis chez le marchand de légumes nous démontre ses connaissances du langage québécois en nous recevant avec un bon (TABARN.....K). On lui a expliqué la signification de ce mot. Tout en excuse, il nous dit que c’est son cousin vivant à Montréal qui dit souvent ce mot. C’est juste trop drôle. Il nous promet de ne plus l’utiliser.


Sans oublier le boucher qui nous offre gracieusement de la corde pour attacher le filet de porc farci que je dois préparer pour le repas.


Lorsque les clients entrent dans les boutiques et qu’ils nous entendent parler avec les marchands, ils se joignent à la discussion. J’ai l’impression que tout le village sait qu’il y a 2 québécois qui magasinent chez leurs marchands. C’est ce que j’aime le plus. Les petits commerces personnalisés. Nous perdons cet âme dans les magasins à grande surface. Je pense qu’il faut encourager nos commerçants de proximité. Je m’y mettrai dès le retour au Québec.


Ah oui, j’oubliais l’adoration que voue les français pour notre poutine nationale. Enfin, ceux qui lui ont goûté lors de leur passage au Québec. D’ailleurs, Thierry que nous avions rencontré à Avignon et qui nous a gentiment mis en contact avec Élisa, notre hôte, adore la poutine. Aude-Line, la fille aînée de nos amis Isabelle et Gérard de Vendée rêve de revenir au Québec pour manger de la poutine.


Nous lui avions fait part de l’article lu dans la presse cet été disant qu’à Lille au nord de la France quelqu’un avait ouvert un resto de poutine. La vraie poutine du Québec. ( importation du fromage cheddar qui fait squick). Eh bien, croyez-le ou non, elle s’y est rendue lors du grand week-end et elle a pu déguster la poutine du Québec. Elle s’est régalé me dit-elle. Voici la preuve à l’appui. (Allez voir la photo et dites-moi ce que vous remarquez de particulier?