On a fait un saut de mouton (2h30) entre Aveiro et Lisbonne. On avait pas le goût de se lancer dans les zones industrielles. Il nous a été impossible de trouver des pistes cyclables ou routes secondaires sans vivre la galère.


Tranquillement, nous sommes entrés à Lisbonne lundi,le 23 septembre. Première surprise: roulement de tambour: des côtes, des côtes abruptes, longues.


À Alfama, le quartier regorge de petites « beco » (allées) étroites, reliées par d’innombrables escaliers plus ou moins étroits, et il est très facile de se perdre dans ce labyrinthe.


Aujourd’hui, nous avons tenté une nouvelle expérience. Un tour guidé gratuit. On paie à la fin de la visite si nous sommes satisfaits. Victor était notre guide et il a su nous captiver pendant 2h30. (C’est tout à son avantage) Le groupe composé de 6 français dont Marion qui habite Montréal depuis 5 ans, 3 québécois et 2 Néo-Brunswickois.


On s’est arrêté dans une petite beco pour boire un ginjinha ( boisson de ginja à base de cerises griottes) fabriqué par une lisboète. Franchement, c’était délicieux. Mais gare à vous si vous en buvez un deuxième ou troisième parce que c’est traître. Conseils donnés par une des cousines françaises qui étaient du groupe. Elle sait de quoi elle parle puisqu’elle a vécu plusieurs années à Lisbonne.


À la fin de la visite guidée, Victor propose un dîner de poissons dans un resto du coin. Les 3 cousines, la québécoise d’adoption et nous acceptons l’invitation. Nous voilà autour de la table à nous raconter quelques pages de nos romans de vie. Quelle belle façon de rencontrer l’autre.


Je vous raconte aussi le souper que nous avons eu hier soir avec un couple québécois merveilleux. Imaginez-vous que notre fils Mathieu nous écrit que ses amis Catherine et Martin sont à Lisbonne depuis dimanche, le 22 septembre. Quel hasard. Ça ne pouvait mieux tomber. Il nous met en communication. En deux temps trois mouvements, nous voilà attablés au resto juste au pied de notre appartement. Nous avions déjà rencontré Catherine quelques années plus tôt. Ça nous a fait un grand bien de pouvoir échanger avec ce couple aimant la vie et les défis. Honnêtement, ça nous a aussi fait du bien de parler entre québécois pure laine. D’ailleurs, ce sont eux qui nous ont fait découvrir les pasteïs de Bélem. Une petite tartelette qui ma foi goûte un peu le pain doré. Saupoudré de cannelle ou sucre glace. C’est bon, bon.


Lisbonne est une capitale qui se visite à pied. Si vous ne voulez pas marcher, Il y a les tramway (spécialement le 28) pris d’assaut par les touristes. (Je vous jure, il faut attendre 1 heure avant de pouvoir en prendre un. C’est hallucinant). Donc, comme nous sommes à 1 km du centre historique, aussi bien le faire à pied. On y découvre des petits trésors dans ces rues où facilement on est perdus. Mais bon, ça fait partie du plaisir, de la découverte.


Dernière journée à Lisbonne. ON la prend pour explorer les avenues possibles pour sortir de Lisbonne à vélo. On découvre une piste cyclable pour se rendre à Belem. De là, nous prendrons un ferry pour Trafaria.


Entre temps, nous nous sommes fait faire une beauté. Johanne chez la coiffeuse et Daniel chez le barbier.


À bientôt

Laissez-nous des commentaires. On adore.


Bisous à tout le monde. On vous aime.

Johanne et Daniel