Vendredi, le 6 décembre 2019
Nous sommes arrivés à Taipei à 7h00. Il tombe des clous. On prend un taxi jusqu’à notre B&B dans le comté de Yilan plus précisément à Sicheng.
On a une grande chambre au rez-de-chaussée. La maison est immense et magnifique. Étonnamment, nous sommes dans une rizière. De fait, plusieurs maisons sont construites dans les rizières. C’est vraiment surprenant.
L’hôte, Kate, nous traite comme des rois. Elle vient nous reconduire en ville, à la gare, à l’autobus. Il faut savoir que la situation géographique du B&B n’avantage pas ceux qui n’ont pas de voiture.
On ne se laisse pas abattre par la météo. On décide de se rendre à Joaxi. Kate nous recommande un endroit spécifique où l’on peut prendre un bain thermal, un onsen.
Un onsen (温泉?, litt. « source chaude ») (prononciation on'yomi, du chinois 温泉, wēnquán, chinois médiéval : /ʔuən d͡ziuᴇn/) est un bain thermal japonais. Il s'agit de bains chauds, généralement communs, intérieurs ou extérieurs, dont l'eau est issue de sources volcaniques parfois réputées pour leurs propriétés thérapeutiques. La nudité y est de rigueur. Le terme désigne à la fois la source, les bains mais aussi la station thermale construite autour des bains.
D’ailleurs, le lendemain, en y retournant, on découvre que la plupart des hôtels ont des bains thermaux.
Dimanche, le 8 décembre 2019
Aujourd’hui, place à une ballade en montagne. Kate vient nous reconduire au terminus d’autobus à Yilan. La route sinueuse en montagne prendra 3 heures. Une fois sur place, on prend le petit train qui nous monte encore plus haut. On gèle. Il fait 4C. On trouve ça dur de passer de 35 C à 4C. La forêt est juste trop belle. C’est la récompense. Il y a différents sentiers que l’on peut emprunter mais comme nous devons reprendre l’autobus à 2h30, on ne s’éloigne pas trop.
On reprend la route en autobus et comme nous arrivons au bas de la montagne, l’autobus flanche. On doit attendre un autre autobus. Ça pris 2 heures. C’est là qu’on constate la tolérance des Taïwanais. Quand le chauffeur a annoncé qu’on devait attendre pour un autre transport, personne n’a bronché. C’était le silence total.
Deux heures plus tard, il faisait nuit (18h00), l’autre autobus arrive. Tout le monde monte. Le chauffeur conduit très rapidement. Une fois rendu tout près du premier terminus ( pas le nôtre), l’autobus tombe en passe. Le chauffeur nous dit de débarquer et de nous rendre au terminus à pied. Encore là, personne ne dit rien.
Une vieille dame parlant anglais nous prend en charge. On la suit. Elle doit se rendre au deuxième terminus à Yilan. On arrête au premier terminus,(Luondong) on se fait rembourser ( grâce à cette dame) et on reprend un autre autobus jusqu’au terminus de Yilan.
Une fois rendu au terminus de Yilan, on marche jusqu’à la gare de Yilan pour nous rendre à Sicheng. Entre -temps, notre hôte nous appelle. Elle s’inquiète de notre retard. Il est maintenant 21h00. On lui explique les pannes d’autobus et qu’on prendra le train de 9h50 pour Sicheng. Finalement, elle nous attendra au stationnement du train afin de nous éviter de marcher jusque chez elle.
Nous sommes au Nord de la Taïwan et la température n’est pas de notre bord. Pluie et froid. On décide de prendre le train et de partir vers le Sud, Hualien. En deux temps trois mouvements, nous avons nos billets de train pour lundi, le 9 décembre 2019
À la prochaine